- EAN13
- 9782853136136
- ISBN
- 978-2-85313-613-6
- Éditeur
- Nouvelle Cité
- Date de publication
- 16/07/2010
- Collection
- Connaissance des Pères de l’Église
- Nombre de pages
- 64
- Dimensions
- 24 x 15,4 x 0,5 cm
- Poids
- 118 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Connaissance des Pères de l'Église n°118
Jean Damascène
De
Nouvelle Cité
Connaissance des Pères de l’Église
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Il fallait que cette demeure digne de Dieu, la source non creusée de main d'homme d'où jaillit l'eau qui remet les péchés, la terre non labourée, productrice du pain céleste, la vigne qui sans être arrosée donna le vin d'immortalité, l'olivier toujours verdoyant de la miséricorde du Père, aux fruits magnifiques, ne subît pas l'emprisonnement des abîmes de la terre. Mais de même que le corps saint et pur que le Verbe divin, par elle, avait uni à sa Personne, le troisième jour, est ressuscité du tombeau, elle aussi devait être arrachée à la tombe et la mère être associée à son Fils.
Et comme il était descendu vers elle, ainsi elle-même, objet de son amour, devait être transportée jusque dans le tabernacle plus grand et plus parfait, jusqu'au ciel lui-même. Il fallait que celle qui avait donné asile au Verbe divin dans son sein vînt habiter dans les tabernacles de son Fils. Et comme le Seigneur avait dit qu'il devait être dans la demeure de son propre Père, il fallait que sa mère demeurât au palais de son Fils, dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu.
Car si là est la demeure de tous ceux qui sont dans la joie, où donc habiterait la cause de la joie ? [...] Il fallait que celle qui avait contemplé son Fils en croix et reçu au coeur le glaive de la douleur qui l'avait épargnée dans son enfantement, le contemplât assis auprès de son Père.
Et comme il était descendu vers elle, ainsi elle-même, objet de son amour, devait être transportée jusque dans le tabernacle plus grand et plus parfait, jusqu'au ciel lui-même. Il fallait que celle qui avait donné asile au Verbe divin dans son sein vînt habiter dans les tabernacles de son Fils. Et comme le Seigneur avait dit qu'il devait être dans la demeure de son propre Père, il fallait que sa mère demeurât au palais de son Fils, dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu.
Car si là est la demeure de tous ceux qui sont dans la joie, où donc habiterait la cause de la joie ? [...] Il fallait que celle qui avait contemplé son Fils en croix et reçu au coeur le glaive de la douleur qui l'avait épargnée dans son enfantement, le contemplât assis auprès de son Père.
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