- EAN13
- 9782259223263
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 23/01/2014
- Collection
- Dictionnaire amoureux
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Plon 24,50
"Dieu est mort ? Pas du tout. Et les dieux non plus. Outre la Grèce et Rome,
j'ai choisi celles et ceux que je préférais dans les cinq continents, au
Japon, en Sibérie, en Australie, aux îles Samoa, sans oublier quelques
cruelles divinités Aztèques."
Dans nos contrées, Dieu est au singulier, absolu. Les dieux grecs et romains
sont l'objet d'une curiosité nostalgique mais pour un tiers de l'humanité, les
dieux sont bien vivants. En Inde, trois cents millions de dieux et de déesses
forniquent et combattent avec une joyeuse frénésie ; en Afrique, génies,
djinns, vodouns enracinent les humains à leur sol ; en Chine, un héros
bâtisseur boite pour avoir sacrifié la moitié de son corps au fleuve Jaune...
Je les aime depuis mon enfance et j'ai choisi celles et ceux que je préférais
dans les cinq continents. J'aime les dieux parce qu'ils sont novateurs : ils
pratiquent les procréations assistées, le changement de genre, le devenir
animal. À regarder de près notre Dieu singulier, qu'il s'appelle Adonaï, Jésus
ou Allah, les dieux soi-disant morts lui ont inoculé un peu de leurs
substances. Dieu est mort ? Pas du tout. Les dieux non plus.
j'ai choisi celles et ceux que je préférais dans les cinq continents, au
Japon, en Sibérie, en Australie, aux îles Samoa, sans oublier quelques
cruelles divinités Aztèques."
Dans nos contrées, Dieu est au singulier, absolu. Les dieux grecs et romains
sont l'objet d'une curiosité nostalgique mais pour un tiers de l'humanité, les
dieux sont bien vivants. En Inde, trois cents millions de dieux et de déesses
forniquent et combattent avec une joyeuse frénésie ; en Afrique, génies,
djinns, vodouns enracinent les humains à leur sol ; en Chine, un héros
bâtisseur boite pour avoir sacrifié la moitié de son corps au fleuve Jaune...
Je les aime depuis mon enfance et j'ai choisi celles et ceux que je préférais
dans les cinq continents. J'aime les dieux parce qu'ils sont novateurs : ils
pratiquent les procréations assistées, le changement de genre, le devenir
animal. À regarder de près notre Dieu singulier, qu'il s'appelle Adonaï, Jésus
ou Allah, les dieux soi-disant morts lui ont inoculé un peu de leurs
substances. Dieu est mort ? Pas du tout. Les dieux non plus.
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