- EAN13
- 9782348058554
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 13/02/2020
- Collection
- Repères
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 11,00
Dans les pays les plus avancés, le progrès social est en panne. Face à la
montée presque générale des inégalités, face à la stagnation des revenus d'une
large partie de leurs populations, face aussi aux dommages de plus en plus
visibles causés à la planète par leur développement passé, ce constat
s'impose. En attribuer la faute au capitalisme, sur lequel ce développement
s'est fondé, serait pourtant une erreur : il n'est pas plus responsable de la
panne actuelle qu'il ne l'a été hier des progrès accomplis.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les populations occidentales ont
connu une amélioration, profonde et largement partagée, de leurs conditions de
vie, parce que, au terme d'une longue et tumultueuse histoire, elles ont
réussi à maîtriser la force productive du capitalisme. Les années 1980 ont
toutefois été celles du triomphe de l'idéologie libérale : face à la
mondialisation et aux changements techniques qui s'esquissent alors, les
sociétés occidentales auraient dû redoubler d'efforts pour rester dans un
rapport de forces favorable avec le capitalisme. Elles ont préféré laisser
faire. Après quarante ans de dérive, est-il trop tard pour reprendre la barre
?
montée presque générale des inégalités, face à la stagnation des revenus d'une
large partie de leurs populations, face aussi aux dommages de plus en plus
visibles causés à la planète par leur développement passé, ce constat
s'impose. En attribuer la faute au capitalisme, sur lequel ce développement
s'est fondé, serait pourtant une erreur : il n'est pas plus responsable de la
panne actuelle qu'il ne l'a été hier des progrès accomplis.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les populations occidentales ont
connu une amélioration, profonde et largement partagée, de leurs conditions de
vie, parce que, au terme d'une longue et tumultueuse histoire, elles ont
réussi à maîtriser la force productive du capitalisme. Les années 1980 ont
toutefois été celles du triomphe de l'idéologie libérale : face à la
mondialisation et aux changements techniques qui s'esquissent alors, les
sociétés occidentales auraient dû redoubler d'efforts pour rester dans un
rapport de forces favorable avec le capitalisme. Elles ont préféré laisser
faire. Après quarante ans de dérive, est-il trop tard pour reprendre la barre
?
S'identifier pour envoyer des commentaires.