Drogues, sida et action publique, Une très discrète politique de réduction des risques
EAN13
9782753538764
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Res Publica
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Drogues, sida et action publique

Une très discrète politique de réduction des risques

Presses universitaires de Rennes

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En 1970, les parlementaires français votent une loi qui pénalise l’usage privé
de stupéfiants. La loi du 31 décembre 1970, toujours en vigueur actuellement,
donne naissance à une série de mesures politiques à la fois pénales et
sanitaires. À la fin des années 1980, la propagation de l’épidémie de sida
parmi les toxicomanes interroge les choix antérieurs en matière de gestion des
drogues illicites. Les toxicomanes sont parmi les premières victimes de
l’épidémie. Des mesures sont prises, labellisées sous le terme « réduction des
risques liés à l’usage de drogues » : programmes d’échanges de seringues,
extension des traitements de substitution, ouverture de lieux d’accueil pour
toxicomanes actifs, etc. Ces actions susciteront des conflits et controverses
entre professionnels, ainsi qu’avec les voisins des sites où elles seront
entreprises. En répondant à une question centrale « comment des acteurs qui
s’opposent en tout, parviennent-ils à coexister, voire à coopérer ? », cet
ouvrage analyse la façon dont les conflits, autour de l’action publique,
accèdent ou non à des compromis et règlements. Partant d’une étude des
conflits autour des mesures de réduction des risques, l’auteure s’interroge
sur les formes de coopération entre professionnels, ainsi que sur les moyens
mis en oeuvre pour répondre aux plaintes de riverains. In fine, le livre
souhaite ouvrir une réflexion sur les modalités du « vivre ensemble », leurs
limites et les techniques inventées pour les dépasser à l’échelle urbaine.
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