- EAN13
- 9791021023123
- ISBN
- 979-10-210-2312-3
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 12/01/2017
- Collection
- BIOGRAPHIES
- Nombre de pages
- 608
- Dimensions
- 21,5 x 14,5 x 3,2 cm
- Poids
- 474 g
- Fiches UNIMARC
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«Toute l’Europe est Corse». Ainsi s’exclame Voltaire, ému, fasciné même par l’héroïsme de Pascal Paoli dont la légende, de son vivant, passionne l’Europe des Lumières.
Héros de l’indépendance de la Corse, Paoli s’employa à faire de son peuple une nation et de son île un État, avec sa constitution (pour laquelle Jean- Jacques Rousseau proposa sa plume), son armée, sa monnaie, son université. Né en
1725, il combattit l’occupant génois, puis les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l’Angleterre, qui lui offrit sa protection, avant qu’il ne s’y exile, pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays (dont l’Amérique) puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s’affirme alors dans un esprit d’indépendance que n’affaiblira pas son rattachement à la France en 1796.
Mais parler de Paoli, c’est aussi évoquer sa rencontre avec le mémorialiste écossais Boswell qui donna aux Corses une aura de champions de la liberté et à Paoli la stature d’un héros. Parler de Paoli, c’est enfin se pencher sur le mythe paolien. De Catherine de Russie à Frédéric II, l’Europe des Lumières communie alors dans une admiration qui culminera après la défaite de Ponte Novu contre les Français.
Alors, «législateur démocrate» ou « despote éclairé » ? La réalité est sans doute plus complexe, elle n’en est pas moins passionnante et fait de Paoli le « père de la patrie corse » en même temps qu’une figure majeure de l’histoire universelle de la Liberté.
Héros de l’indépendance de la Corse, Paoli s’employa à faire de son peuple une nation et de son île un État, avec sa constitution (pour laquelle Jean- Jacques Rousseau proposa sa plume), son armée, sa monnaie, son université. Né en
1725, il combattit l’occupant génois, puis les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l’Angleterre, qui lui offrit sa protection, avant qu’il ne s’y exile, pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays (dont l’Amérique) puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s’affirme alors dans un esprit d’indépendance que n’affaiblira pas son rattachement à la France en 1796.
Mais parler de Paoli, c’est aussi évoquer sa rencontre avec le mémorialiste écossais Boswell qui donna aux Corses une aura de champions de la liberté et à Paoli la stature d’un héros. Parler de Paoli, c’est enfin se pencher sur le mythe paolien. De Catherine de Russie à Frédéric II, l’Europe des Lumières communie alors dans une admiration qui culminera après la défaite de Ponte Novu contre les Français.
Alors, «législateur démocrate» ou « despote éclairé » ? La réalité est sans doute plus complexe, elle n’en est pas moins passionnante et fait de Paoli le « père de la patrie corse » en même temps qu’une figure majeure de l’histoire universelle de la Liberté.
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