- EAN13
- 9782849411476
- ISBN
- 978-2-84941-147-6
- Éditeur
- Les Pérégrines
- Date de publication
- 05/11/2009
- Collection
- ESSAI
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 21,5 x 2 cm
- Langue
- français
- Code dewey
- 330.41
- Fiches UNIMARC
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Capitalisme et christianisme : 2 000 ans d'une tumultueuse histoire
De Didier Long
Les Pérégrines
Essai
Né dans les années 80, l’hypercapitalisme s’écroule sous nos yeux. Enrichissant les riches et ne laissant aux pauvres que les miettes du festin, il fonctionnait sur un espoir d’hyperconsommation des classes moyennes. La vie à crédit devait financer la bulle. Le crack de 2008, brusque retour à la réalité, a brisé ce rêve.
Il n’est pourtant pas inévitable que la « Civilisation du capitalisme » se termine dans le chaos. Cette civilisation a une histoire. Née du rêve d’égalité des citoyens d’Athènes, elle fusionne avec le christiannisme et apparaît concrètement dans les monastères au moyen âge. Ces World Companies seront les premières sociétés de production capitalistes. Au XIIIe siècle, les ordres mendiants nés avec les villes en pleine expansion, seront les premiers théoriciens de l’économie moderne, réfléchissant à la manière de mettre la richesse au service du bien commun. La révolution industrielle portée par l’ « esprit du capitalisme » de la Réforme, la liberté d’entreprendre et les Lumières poursuivra cet élan. L’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité chrétienne est donc fondateur de la Civilisation du capitalisme. Sans le judéo-christianisme ces valeurs n’existeraient pas.
A la lumière de cette histoire, la cupidité et le cynisme n’ont rien à voir avec l’hypercapitalisme. Il n’en est que la perversion. Si nous voulons sauver la démocratie et réinventer un capitalisme à visage humain, nous devons donc répondre à une seule question : « A quoi croyons nous ? ». La fraternité ou l’argent ?
Il n’est pourtant pas inévitable que la « Civilisation du capitalisme » se termine dans le chaos. Cette civilisation a une histoire. Née du rêve d’égalité des citoyens d’Athènes, elle fusionne avec le christiannisme et apparaît concrètement dans les monastères au moyen âge. Ces World Companies seront les premières sociétés de production capitalistes. Au XIIIe siècle, les ordres mendiants nés avec les villes en pleine expansion, seront les premiers théoriciens de l’économie moderne, réfléchissant à la manière de mettre la richesse au service du bien commun. La révolution industrielle portée par l’ « esprit du capitalisme » de la Réforme, la liberté d’entreprendre et les Lumières poursuivra cet élan. L’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité chrétienne est donc fondateur de la Civilisation du capitalisme. Sans le judéo-christianisme ces valeurs n’existeraient pas.
A la lumière de cette histoire, la cupidité et le cynisme n’ont rien à voir avec l’hypercapitalisme. Il n’en est que la perversion. Si nous voulons sauver la démocratie et réinventer un capitalisme à visage humain, nous devons donc répondre à une seule question : « A quoi croyons nous ? ». La fraternité ou l’argent ?
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Le capitalisme est il totalitaire ?
Interview de Didier Long par Thierry Crouzet
La volonté d'unification des peuples au sein d'un plus petit dénominateur commun , l'argent, est-elle source de paix ou de guerre ? Le "doux commerce" (Montesquieu) mondial est il porteur de la paix mondiale ou de la guerre de tous contre tous dans une concurrence sans merci ?