Confiteor
EAN13
9782330022266
ISBN
978-2-330-02226-6
Éditeur
Actes Sud
Date de publication
Collection
Littérature espagnole
Nombre de pages
784
Dimensions
24 x 14,5 x 4,1 cm
Poids
900 g
Langue
français
Langue d'origine
catalan, valencien
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Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu d’une mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. D’un côté : l’itinéraire d’un enfant sans amour et l’affliction d’un adulte sans dieu, de l’autre : l’histoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : je confesse) est une véritable cathédrale profane.
Le petit Adrià Ardèvol vit dans un immeuble cossu de Barcelone avec un père qui le veut érudit polyglotte et une mère qui le destine à une grande carrière de violoncelliste virtuose. Il est brillant, solitaire et docile jusqu’au jour où il découvre la provenance plus que douteuse de la fortune familiale issue du magasin d’antiquités fondé par son père. Cette révélation progressive embrasse alors la tragique histoire européenne du XXe siècle. Le roman étend ses ramifications dans le temps et dans l’espace. Du Moyen Âge à l’Inquisition, de la post-guerre espagnole à l’Allemagne nazie, d’Anvers à la Cité du Vatican ou à la Crémone de Stradivarius, histoires et personnages se complètent et se répondent dans une forme fragmentaire, qui tous aboutissent à Auschwitz-Birkenau, épicentre de l’horreur absolue.
Un hérétique, un ex-séminariste, un écrivain frustré, un inquisiteur, un médecin nazi, un trafiquant d’incunables verront tour à tour passer entre leurs mains un violon sans prix de Storioni, une médaille de la Vierge à l’enfant, une petite serviette de table à carreaux bleus. Autant d’objets symboliques qui, dans une course folle, traversent les âges pour venir jauger la propension de chacun à faire acte de compassion.
La santé mentale précaire du narrateur garantit la vraisemblance d’un récit qui défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral. Le récit des actes et des peurs d’un homme seul, contre celui de l’histoire de la pensée. Peut-on pardonner et se pardonner ? Se pardonner d’aimer la connaissance et la beauté intrinsèquement inféodées au mal ? Ou bien chaque homme doit-il porter le poids de toutes les fautes de tous les hommes ?
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Commentaires des lecteurs

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