EAN13
9782951976849
ISBN
978-2-9519768-4-9
Éditeur
CY.TER
Date de publication
Nombre de pages
96
Dimensions
24 x 23 x 1,1 cm
Poids
535 g
Langue
français
Code dewey
759.4
Fiches UNIMARC
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Rousselet - Peintures

peintures

De

Cy.Ter

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Une réactualisation singulière et en douceur de la tradition picturale figurative. Charles Rousselet puise son inspiration aux deux grandes sources de l’art pictural que sont, d’une part, sa formation traditionnelle de peintre, et d’autre part, la conception contemporaine du terme de plasticien.L’ouvrage présenté ici retrace presque trente années de peinture.Dans cette peinture, dès les premières œuvres, se voit la préoccupation du peintre à se situer dans son époque. [...] De l’acte de voir à l’acte de peindre, il n’y a qu’un geste, geste qui naît d’une émotion originelle — et qui fait de Rousselet un peintre figuratif.Grâce à la notion de plasticité du tableau, concept ayant été mis en valeur par les artistes du xxe siècle — sans doute l’un des grands chantiers picturaux de ce siècle — Rousselet parvient à faire avancer sa réflexion. C’est ainsi que l’on perçoit, dans l’évolution de son art, la synthèse entre conception plastique du tableau et figuration traditionnelle.La conception de ses œuvres révèle des effets de masses, où surfaces animées, silencieuses, colorées par complémentarité ou fortement contrastées, s’agencent de façon novatrice. Chez lui, le thème figuratif s’associe à une scénographie afin de se dématérialiser et céder le pas au « jeu pictural ».PRÉFACERéconcilier.C’est peut-être un des mots clés de la peinture de Rousselet. Réconcilier quoi ? Les formes et les espaces, les couleurs et les motifs, les vides et les pleins... Et encore ? Les proportions, les silences, les ombres et la clarté... À la fin, tous ces éléments forment une sorte d’osmose. En musique, on appelle ça l’accord parfait. En peinture, une composition figurative — et qui se revendique comme telle — toujours en quête de « l’harmonie primordiale ».Un exemple ? Rousselet travaille en ce moment sur les drapés. Un motif vieux comme l’Antique. Mais que lui importe ? Ce qui compte, c’est de faire sentir les volumes, les ombres, les plis et les replis, la texture des étoffes, coton soyeux ou lin froissé, le grain de chaque tissu et aussi les détails des fleurs ou des oiseaux qui y sont imprimés. Sa peinture, dit-il, s’inscrit dans une grande « proximité affective avec le monde qui nous entoure ». On a envie de tendre la main pour s’en saisir. Un écrivain nordique soutient que seul le diable a pu un jour séparer les objets des formes et des couleurs. L’abstraction n’est jamais très loin dans les drapés de Rousselet.Mais le réel est là, il insiste. Comme si figuration et abstraction elles aussi voulaient se réconcilier. Florence Noiville, écrivain, journaliste au Monde
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