- EAN13
- 9791093209005
- ISBN
- 979-10-93209-00-5
- Éditeur
- MAISON BRULEE
- Date de publication
- 14/01/2016
- Nombre de pages
- 184
- Dimensions
- 19 x 13 x 1,2 cm
- Poids
- 210 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
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16.00
Des oiseaux et du sang
Écrit par Didier Ayres le 16 janvier 2016 dans le magazine Reflets du Temps.
à propos de La Tragédie de l’âne, de Catherine Gil Alcala, éd. La Maison Brûlée, janvier 2016, 16 €
"Comme les livres viennent à moi parfois mystérieusement, les voies qui ont conduit cette lecture très consécutive dans le temps de deux pièces de Catherine Gil Alcala, m’ont permis de faire plus large connaissance d’une dramaturgie insolite et très hardie. La Tragédie de l’âne me semble d’ailleurs appropriée à deux registres de la tragédie : le monde classique de la tragédie du XVIIème siècle français, et le baroque anglais du XVIème. J’ai vu dans cette pièce le calque de Titus Andronicus, mais écrite d’une façon archaïque, ou peut-être est-ce l’esprit français qui sonne là avec vigueur. J’avais déjà constaté la filiation du théâtre de Catherine Gil Alcala avec Rabelais, et je crois que cette référence est judicieuse – autant que le rapport de cette dramaturgie avec un Ubu par exemple. Pour ce qui est de la référence au Grand Siècle, je crois pouvoir débusquer dans cette pièce les obligations de la règle du théâtre classique français, c’est-à-dire, les unités de temps, de lieu et d’action. Car hormis l’allusion d’une idylle amoureuse entre une nymphe et son amant, on pourrait situer l’activité de cette tragédie dans cette règle théorique..."
Lire l'article complet : www.refletsdutemps.fr/index.php/thematiques/culture/litterature/item/des-oiseaux-et-du-sang
Écrit par Didier Ayres le 16 janvier 2016 dans le magazine Reflets du Temps.
à propos de La Tragédie de l’âne, de Catherine Gil Alcala, éd. La Maison Brûlée, janvier 2016, 16 €
"Comme les livres viennent à moi parfois mystérieusement, les voies qui ont conduit cette lecture très consécutive dans le temps de deux pièces de Catherine Gil Alcala, m’ont permis de faire plus large connaissance d’une dramaturgie insolite et très hardie. La Tragédie de l’âne me semble d’ailleurs appropriée à deux registres de la tragédie : le monde classique de la tragédie du XVIIème siècle français, et le baroque anglais du XVIème. J’ai vu dans cette pièce le calque de Titus Andronicus, mais écrite d’une façon archaïque, ou peut-être est-ce l’esprit français qui sonne là avec vigueur. J’avais déjà constaté la filiation du théâtre de Catherine Gil Alcala avec Rabelais, et je crois que cette référence est judicieuse – autant que le rapport de cette dramaturgie avec un Ubu par exemple. Pour ce qui est de la référence au Grand Siècle, je crois pouvoir débusquer dans cette pièce les obligations de la règle du théâtre classique français, c’est-à-dire, les unités de temps, de lieu et d’action. Car hormis l’allusion d’une idylle amoureuse entre une nymphe et son amant, on pourrait situer l’activité de cette tragédie dans cette règle théorique..."
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