Et vous, vous savez comment vivent les gnomes ? Ces petits créatures s'activent derrière notre dos et nous ne nous doutons de rien !
Suis Tic, il va te présenter sa famille et leurs coutumes et te faire visiter sa maison. Reste bien attentif.ve, il y a des centaines de détails cachés dans ces pages...
Gros coup de cœur pour cet album jeunesse, à partir de 4 ans.

Immense classique de la littérature russe. Boulgakov a passé plus de 12 ans à réécrire et peaufiner son œuvre, jusque sur son lit de mort, aveugle, agonisant et dictant à sa femme les derniers chapitres.
Ce texte, c'est un acte de résistance contre le régime totalitaire, le conformisme et la politique de Staline. Censuré et circulant clandestinement pendant des années, on peut aujourd'hui en France en lire cette scrupuleuse traduction d'André Markowicz et de Françoise Morvan. L'action se tient à Moscou dans les années 30 : un mystérieux visiteur sème la pagaille dans les vies très cadrées des Moscovites, et pour cause, c'est le diable en personne...
On plonge dans ce livre comme dans un univers nébuleux, on ne saisit pas toujours tout, on ressent, on est happé, on relit des passages. Il n'y a pas de doute : on lit véritablement un chef-d’œuvre.

"Un chef-d’œuvre à la beauté silencieuse", est-il écrit au dos de cet album. En voilà une belle et juste façon de le décrire. Pas de texte, simplement des images, des dessins, des formes, des mimiques, des rencontres et des rebondissements. Car nous aimons nous inventer nos propres histoires et que celles que nous inspirent ces quelques pages ne manquent pas de poésie et de fantaisie !

À quoi ressemble un monde sans couleurs ? C'est un monde sans rire, sans joie, sans fantaisie. Nina refuse de s'y soumettre. Affublée de son ciré jaune, elle prépare déjà la révolte. Et il suffit parfois de quelques étincelles pour provoquer un feu d'artifice...
Un texte magnifique aux illustrations grandioses.

"L'accent c'est ma langue maternelle."
Vivre entre deux langues, deux pays, deux cultures.
La Russie et la France.
La datcha et Saint-Étienne.
Les minikakashki et la raclette.
Léonid Outiossov et Joe Dassin.
Polina Panassenko exprime ce déchirement identitaire de manière tellement drôle et intelligente : à lire !